Fume cette cigarette

Bonjour à toutes et à tous,

Je vous entends penser de loin ! Vous vous dites :
"Ah ouais d'accord, je vois le genre ! S'il croît que c'est en envoyant deux pauvres lettres par mois qu'il va faire connaître son blog, il se le met bien profond !"
Et là de vous répondre :
"Ouais, mais y en a qui bosse !"

Tout ça pour vous dire que je reviens tout juste de Paris où j'ai eu le bonheur de travailler avec mes acolytes sur les répétitions de la pièce que vous savez et que vous attendez avec une impatience toute juste contenue, répétitions qui se passent à merveille d'ailleurs.

Et là vous vous dites :
"Mais qu'est-ce qu'il peut bien aller foutre aux répétitions ? Il n'a pas fini d'écrire la pièce ou quoi ?!"
Et de vous répondre d'un air rassurant (celui du dentiste qui branche la fraiseuse) :
"Mais si voyons, tout va bien !"

Non, ce que vous ne savez peut-être pas (sauf si vous regardez CNN ou Al Jazeera), c'est que Môssieur Molinaro et moi-même avons eu l'idée saugrenue d'assurer la lumière du spectacle... C'est donc à coups de spots, de poursuites, de découpes et autres gélatines que nous avons tâché de sublimer nos comédiens et créer ainsi les conditions propices à un beau spectacle (j'aurais pu dire "magnifique", ou "incroyable", mais si c'est pour vous entendre m'accuser de vantardise ou de prétention, je ne vois pas l'intérêt).

Donc me voici revenu d'une dizaine de jours de répétitions avec toute l'équipe (un peu comme un templier revenant des croisades, vous voyez ? Mais avec beaucoup moins d'effusions de sang, et en Fiesta, pas à cheval...), et je dois concéder que l'envie d'y retourner (aux répétitions, pas aux croisades) me chatouille déjà. Mais bon, ne pas avoir l'Ôteuuuuur sur le dos pendant quelques jours ne peut faire que du bien aux comédiens, les laissant ainsi entre les mains de notre metteur en scène qui va nous les peaufiner "façon joaillerie".

En attendant les photos de nos deux héros posant lascivement pour la presse tchèque la semaine prochaine, je vous propose d'aller faire un petit tour si ce n'est déjà fait sur la page facebook de la pièce.

Et là j'en entends :
"Alors là, il peut se brosser sévère ! S'il croît que je vais polluer mon ipad en allant me salir sur ce site pour blaireaux esseulés...!"
Et là de vous répondre illico presto tout de suite maintenant à la seconde même :
"Ah, ah, ah... Comme je me reconnais en vous, là, tout de suite, en vous écoutant...! (là, je vous mets une main sur l'épaule, en ami) Tu sais, j'ai été comme toi, avant, je me souviens ! (je souris, opinant du chef) Moi aussi j'ai refusé. Moi aussi, j'ai résisté. Comme j'ai résisté au Minitel bien des années auparavant... Et puis un jour j'ai compris. Je me suis dit : "Vieux. Si tu ne veux pas rester sur le bord de la route, il va falloir mettre some water in your wine !" Quelle ne fut ma surprise alors lorsque je m'entendais parler anglais à mon propre insu ! Et c'est là que je compris... Je compris alors que facebook faisait déjà son travail. C'était trop tard..." (Là normalement, il y a un silence, on opine tous du chef, on a la lèvre inférieure qui tremble un peu, on prend conscience, on pense aux films qui finissent mal...)

Bref ! Vous trouverez donc sur cette page moultes photos et vidéos intelligentes, sans parler des commentaires de nos fans qui viennent compléter le tout. Des moments de joie, d'épanouissement personnel, voire de jouissance à partager, comme si vous y étiez. Et des performances d'humour qui vous laisseront sans voix, avant de vous dire finalement :
"Putain, qu'est-ce qu'on va se marrer !"
Et là de vous répondre :
"T'as pas idée."

La page :
http://fr-fr.facebook.com/pages/Fume-cette-Cigarette-Axelle-Laffont-Vincent-Desagnat/164069620332600

A très bientôt.

Emmanuel